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Une loi est entrée en vigueur au Pays de Galles le 21 mars dernier, qui interdit toute forme de punition physique des enfants, quelles que soient les circonstances, y compris par leurs parents. Frapper ou simplement secouer un enfant est désormais considéré par la loi galloise comme une agression, d'une valeur juridique équivalente à un geste commis contre un adulte, passible de poursuites judiciaires et même d'emprisonnement. La nouvelle lois'applique aux parents et aux tuteurs, ainsi qu'à toute personne responsable des enfants en l'absence de leurs parents, et s'applique également aux visiteurs du pays.
Une nouvelle loi fait de l'agression d'enfants dans le pays un délit non justifié
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Les châtiments corporels étaient déjà interdits au Pays de Galles, mais jusqu'à l'adoption de la nouvelle législation, un adulte accusé d'avoir commis des abus sur des enfants pouvait invoquer l'argument de la "punition raisonnable" pour sa défense, en justifiant que l'acte s'inscrivait dans le cadre d'un processus éducatif.C'est d'ailleurs la position juridique qui prévaut encore dans d'autres pays comme l'Angleterre et l'Irlande du Nord : après une décision prise par 36 voix pour et 14 contre au parlement gallois, le pays rejoint désormais 63 autres nations en qualifiant d'agression toute punition de ce type.
Mark Drakeford, premier ministre du Pays de Galles
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Pour le gouvernement, cette décision représente un "moment historique pour les droits de l'enfant au Pays de Galles", car elle indique que les enfants ont désormais les mêmes droits que les adultes. La Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant indique clairement que les enfants ont le droit d'être protégés contre les menaces et les blessures, ce qui inclut les châtiments corporels", a déclaré le Premier ministre.Ce droit est désormais inscrit dans la loi galloise. Il n'y a plus d'imprécision. Il n'y a plus de défense pour une punition raisonnable. Tout cela appartient au passé", a-t-il déclaré. Pour les opposants, la décision a été imposée par "ceux qui pensent qu'ils savent mieux que les parents eux-mêmes" en ce qui concerne l'éducation des enfants.
Au Brésil
La législation brésilienne considère également comme un crime le fait de frapper des enfants, et les mauvais traitements sont reconnus à la fois par le code pénal et par le statut de l'enfant et de l'adolescent (ECA), y compris dans la loi Maria da Penha. Toute "action punitive ou disciplinaire appliquée avec une force physique qui entraîne une souffrance ou une blessure physique" est qualifiée de châtiment physique, en vertu de la loi Maria da Penha.qui inclut les "traitements cruels ou dégradants" dans la typologie du crime, tels que "ceux qui humilient, menacent gravement ou ridiculisent l'enfant ou l'adolescent".
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Connue sous le nom de "Lei da Palmada", la loi n° 13.010 du 26 juin 2014, qui détermine le droit de l'enfant à ne pas être soumis à des châtiments corporels, prévoit "l'orientation vers un programme officiel ou communautaire de protection de la famille ; l'orientation vers un traitement psychologique ou psychiatrique ; l'orientation vers des cours ou des programmes d'orientation ; l'obligation d'orienter l'enfant vers un traitement spécialisé...".Selon le code pénal brésilien, le crime de maltraitance est passible d'une peine de deux mois à un an, ou d'une amende, et peut être porté à douze ans de détention en cas de circonstances aggravantes telles que des lésions corporelles graves ou même la mort, et d'un tiers de plus si le crime est commis à l'encontre de mineurs de moins de 14 ans.
Une agression contre un enfant au Brésil peut toutefois être reconnue par la loi sur la maltraitance